Poésie, poèmes, rimes, rythme, musique des mots, rythme des vers
1 Juillet 2017
Le vent se lève, le jour s’assombrit,
Avec la nuit viennent nos effrois.
Au loin, on entend quelques abois
Qui sourdent dans l’air refroidi.
Au matin, ton âme s’en est allée…
Imperceptible, le vide m’envahit.
Joyeux, insolent, toi mon bandit,
Ce matin, ta voile s’est affalée.
Derrière toi, qui éclairais ma route,
J’ai pu toucher tant de rivages,
Loin des haïssables esclavages
Ferments de mon éternelle déroute.
Tu étais jeune et large d’épaules
Et tes bras ouverts ont su drainer
Vers moi un appétit de créer
Et retrouver du désir et un rôle…
Le vent a soufflé toute la nuit
Poussant tes voiles gonflées sans retour.
Ta substance peu à peu sans contour…
Dans la cale s’enfuit mon avenir.