18 Avril 2014
Je cherche dans l’oubli un remède à mes maux
Je cherche mon amoureux par monts et par vaux
J’erre en vain, hélas, aucun espoir ne prévaut
Je cherche dans l’oubli un remède à mes maux
Je cherche un corps si chaud si doux à mes côtés
Seul mon oreiller répond à ma pauvre quête
Et seul le vide répond à ma main qui furète
Je cherche un corps si chaud si doux à mes côtés
Je cherche en vain un remède à ma douleur
Comme je cherche dans l’oubli un remède à mes peurs
Mais je ne découvre que tremblements et stupeurs
Je cherche en vain un remède à ma douleur
Conque éperdue, je cherche une mer de tendresse
Des bras de sirène qui me tiennent enlacée
Une écume fertile qui me veuille fiancée
Conque éperdue, je cherche une mer de tendresse
Je cherche dans l’ivresse remède à ma souffrance
Les rêves virevoltent et tourbillonnent sur ma tête,
Des rêves si doux, des rêveries si discrètes
Je cherche dans l’ivresse remède à ma souffrance
Esclave volontaire, je recherche mon maître
Quand le maître apparaît, l’esclave se sent bien
Le monde est en ordre, il n’y a plus de chagrin
Alors, esclave affamée, je cherche mon maître