17 Février 2017
On peut compter sur la Vie pour nous décevoir,
Toujours inventive, Elle crée de nouvelles tortures.
Pauvres âmes perdues dans une vie gorgée d’injures,
Les victimes succombent comme vaches à l’abattoir.
Car vivre, c’est apprendre à danser sous l’orage.
Je sais les fragilités de tant d’existences,
Déceptions permanentes, viviers d’inappétence,
Quand les espoirs vaincus se fondent sous la rage…
Je sais les luttes, les utopies perdues d’avance,
Fatalité à laquelle on n’échappe pas.
Nouveau siècle dévasté par les injustes combats,
Paradis perclus accablé de dissonances.
Je sais les illusions des enfants à venir,
Grandis à l’ombre mystifiante de ces mirages
Des religieux fanatiques avides de carnages
Et nous divisant quand il faudrait nous unir.
Je sais l’épuisement qui martyrise mes reins
Je sais la mort de l’âme dans un corps qui survit,
Terre souillée d’une race humaine enorgueillie,
Engagée dans une course cupide et sans frein.
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